20130728

25. 7 999 976


COUPS DE FEU
22H 15.
CE SOIR-LÀ, LA POLICIÈRE DE 36 ANS, AVAIT SOUPÉ CHEZ DES AMIES ET VENAIT DE RENTRER CHEZ ELLE.
LE POLICIER DE 45 ANS N'AVAIT PAS ÉTÉ INVITÉ À CETTE SOIRÉE AMICALE, SELON UNE DES CONVIVES QUI A REQUIS L'ANONYMAT.
LE POLICIER QUI AVAIT ENCORE LES CLÉS DE L’APPARTEMENT ATTENDAIT SONEX-CONJOINTE CHEZ ELLE. IL NE FAISAIT PLUS VIE COMMUNE DEPUIS QUELQUES TEMPS.
UNE DISCUSSION S’EN EST SUIVIE DONT ON NE CONNAÎTRA SANS DOUTE JAMAIS LES TEXTES. AUCUN DISPOSITIF D’ENREGISTREMENT N’ÉTAIT EN SERVICE OU FONCTIONNEL ET LA MAISON N’ÉTAIT PAS SUR ÉCOUTE. AUCUN TÉMOIN DIRECT N’A PU RAPPORTER LES PAROLES ÉCHANGÉES.
LES SEULS TÉMOIGNAGES OBTENUS VIENNENT DES VOISINS DE PALIER QUI N’ONT ENTENDU QUE DES BRUITS INDISTINCTS. PUIS CE QUI RESSEMBLAIT À DES COUPS DE FEU.
AUCUN APPEL AU SECOURS N’A ÉTÉ ENTENDU.
AUCUN DES 2 POLICIERS N'ÉTAIENT DE  SERVICE AU MOMENT DES FAITS.
DÉROULEMENT DES ÉVÉNEMENTS
22H30.
UN VOISIN A ENTENDU DES GENS SE DISPUTER DANS L'APPARTEMENT AU-DESSUS DE CHEZ LUI. ENSUITE, IL A ENTENDU ENVIRON 3 COUPS DE FEU
UN AUTRE VOISIN EST SORTI SUR SON BALCON POUR ESSAYER DE VOIR CE QUI SE PASSAIT DANS L’APPARTEMENT VOISIN DU SIEN. IL DIT AVOIR UNE FEMME DEVANT LA PORTE EXTÉRIEURE DE SON BALCON MENANT À SON APPARTEMENT. ELLE ÉTAIT COUCHÉE AU SOL
LES 2 VOISINS ONT APPELÉ LE 911.
LES POLICIERS DE LA SPVM SONT RAPIDEMENT ARRIVÉS SUR LES LIEUX.
À L'INTÉRIEUR DE L'APPARTEMENT, ILS ONT DÉCOUVERT LE CORPS INANIMÉ DU POLICIER ATTEINT DANS LE HAUT DU CORPS. ET LA POLICIÈRE QUI AVAIT REÇU UNE BALLE DANS LE CŒUR.
LEURS DÉCÈS ONT ÉTÉ CONSTATÉES À L'HÔPITAL.
LA POLICE DE MONTRÉAL POURSUIVAIT TOUJOURS SON ENQUÊTE HIER SOIR POUR TENTER D'ÉLUCIDER LES CIRCONSTANCES DU DRAME.
LA CAUSE PROBABLE DU DRAME : LE POLICIER N'AURAIT PAS ACCEPTÉ LEUR RUPTURE.
SELON L'HYPOTHÈSE PRINCIPALE, L'HOMME EST LE SEUL À AVOIR OUVERT LE FEU.
LE POLICIER SE SERAIT ENSUITE ENLEVÉ LA VIE
ON SE DEMANDE S'IL A TENTÉ D’ATTEINDRE VOLONTAIREMENT SON EX-CONJOINTE, DÉCLARE LE PORTE-PAROLE DU SERVICE DE POLICE DE MONTRÉAL
LE POLICIER, PÈRE DE FAMILLE, LAISSE DANS LE DEUIL SES 2 ENFANTS D’UNE UNION PRÉCÉDENTE, QUI SE RETROUVENT ORPHELINS DE LEUR PÈRE. IL LAISSE ÉGALEMENT DANS LE DEUIL LES 2 ENFANTS DE SON EX-CONJOINTE, DÉCÉDÉE CE SOIR-LÀ, QUI SONT DÉSORMAIS ORPHELINS DE PÈRE ET DE MÈRE.
LA SÛRETÉ DU QUÉBEC (SQ) A D’ABORD REFUSÉ DE RÉVÉLER L'IDENTITÉ DE CES 2 PERSONNES ET LE LIEN QUI LES UNISSAIT.
NI LE SERVICE DE POLICE DE MONTRÉAL NI LA SÛRETÉ DU QUÉBEC NE CONFIRMENT OU N'INFIRMENT LES INFORMATIONS PROPAGÉE PAR LES MÉDIAS QUI LES AVAIENT OBTENUES DE SOURCES DIVERSES.
À LA SUITE DES RUMEURS QUI COMMENÇAIENT À CIRCULER, L'ORGANISATION A ENSUITE CONFIRMÉ QU'IL S'AGISSAIT DE SES EMPLOYÉS.
ON SAIT MAINTENANT QUE LE POLICIER ÉTAIT UN HAUT GRADÉ DE LA SQ. OFFICIER SUPÉRIEUR RESPONSABLE DE LA MENACE TERRORISTE, DIVISION DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET DE LA MENACE ACTIVE À LA SQ.
PENDANT SA CARRIÈRE, IL A ÉTÉ ENQUÊTEUR AU SERVICE DES CRIMES CONTRE LA PERSONNE ET COORDONNATEUR PROVINCIAL DES DISPARITIONS ET DES ENLÈVEMENTS.
LA POLICIÈRE, UNE SERGENTE DE 33 ANS, RELEVAIT DU MÊME SERVICE QUE LUI.
LE PORTE-PAROLE DE LA SQ A DÉCLARÉ QUE L’ORGANISATION ÉTAIT ATTERRÉE PAR LE DRAME.
DANS UN COMMUNIQUÉ DE PRESSE PUBLIÉ HIER, L'ORGANISATION AFFIRMAIT QUE TOUTES SES PENSÉES ALLAIENT À L'EMPLOYÉE ASSASSINÉE, À LA FAMILLE DE CETTE DERNIÈRE AINSI QU'À CELLE DE L'AUTRE POLICIER IMPLIQUÉ. DONT ON N’EXPLIQUAIT NI NE COMPRENAIT LE GESTE.
LES ENQUÊTEURS DEVRONT DÉTERMINER SI LE POLICIER A VISÉ SON EX-CONJOINTE APRÈS QUE LA DISCUSSION SE SOIT ENVENIMÉE OU SI CETTE DERNIÈRE A ÉTÉ ATTEINTE ACCIDENTELLEMENT LORSQU'IL A TENTÉ DE RETOURNER SON ARME DE SERVICE CONTRE LUI. ELLE AURAIT PU ESSAYER DE DÉTOURNER SON ARME AFIN DE L’EMPÊCHER DE METTRE FIN À SES JOURS ET AURAIT ALORS ÉTÉ BLESSÉE MORTELLEMENT. OU SI ELLE ÉTAIT DÉJÀ MORTE À CE MOMENT. OU SI LE POLICIER A SORTI SON ARME POUR LA MENACER SANS VOULOIR ALLER AU-DELÀ MAIS LA POLICIÈRE AURAIT ESSAYÉ DE LUI ENLEVER SON ARME ET C’EST ALORS QUE LE PIRE EST SURVENU, ENCORE UNE FOIS, ACCIDENTELLEMENT, SANS QU’AUCUNE DES PERSONNES IMPLIQUÉES NE L’AIENT RÉELLEMENT VOULU. RÉALISANT CE QUI VENAIT DE SE PASSER, LE POLICIER AURAIT EU UN GESTE FATAL DE DÉSESPOIR.
AUCUNE DE CES HYPOTHÈSES N’EST PRIORITAIRE POUR LE MOMENT. 
IL EST PRIMORDIAL DE CONNAÎTRE CE QUI S’EST RÉELLEMENT PASSÉ DANS LA MESURE DU POSSIBLE. CAR LE RÉGIME D’ASSURANCE COLLECTIVE N’ACCORDE PAS DE PRIME LORS DU DÉCÈS PAR SUICIDE D’UN CONTRACTANT. PAR CONTRE, LES PENSIONS DE L’HOMME ET DE LA FEMME SERONT TRANSFÉRÉES AUX CONJOINTS SURVIVANTS S’IL Y A LIEU.
LE LENDEMAIN, L’ENQUÊTE SE POURSUIVAIT.
À CE MOMENT, L’ANALYSE DES TRACES DE POUDRE SUR LE TISSUS, INDIQUAIT CLAIREMENT QUE LE POLICIER AURAIT OUVERT LE FEU SUR SON EX-COPINE, MÈRE DE 2 ENFANTS, AVANT DE RETOURNER SON ARME CONTRE LUI
LES COLLÈGUES DU POLICIER ONT DU MAL À COMPRENDRE LE GESTE QU'IL AURAIT COMMIS. ILS NE PEUVENT QUE CONSTATER QUE MÊME LES POLICIERS NE SONT PAS À L'ABRI DE TELS DRAMES.
LE PROGRAMME D'AIDE AUX EMPLOYÉS DE LA SQ A OFFERT SON SOUTIEN AUX COLLÈGUES DES 2 EMPLOYÉS AINSI QU’AUX 2 FAMILLES CONCERNÉES.